MICHEL HOST
Année : 2003
Édition : 1ère
Domaine : Littérature
Thématique : Nouvelles & Novellas
Né – L’écrivain, précision utile – en 1942, en Flandre. Poète, romancier, nouvelliste, hispaniste, lusophile, arachnophile et ami des chats. Amateur de vins, de vitesse et de rugby.
Se considère moins comme un créateur, terme grandiloquent réservé à Dieu, aux couturiers et aux fabricants d’automobiles, que comme un digresseur (théorie personnelle récemment développé dans Topic Magazine (Cambridge University)). Marié légalement à une artiste peintre (plasticienne, selon le lexique contemporain), père d’une fille musicienne, esclave de trois chattes nommées Artémis, Nejma et Tanit.
Chroniqueur et contributeur dans différentes revues en activité ou défuntes* : Revue des Deux Mondes, Révolution*, Revue d’esthétique, L’Art du bref*, L’Atelier du roman, La Barbacane, Nouvelle Donne, Écrire & Éditer ?, Lieux d’Être, Salmigondis…
Fondateur de l’Ordre International du Mistigri. Son amour pour les animaux est une affaire d’enfance, nullement consécutive à cette déception que cause d’ordinaire la fréquentation des êtres humains.
Ont tenu un rôle essentielle dans sa formation initiale les écrivains, poètes et philosophes français des XVI°, XVII° et XVIII° siècles, avec plusieurs auteurs de l’antiquité classique et des littératures espagnole, portugaise et allemande.
Peu attiré pour le tourisme, il se déplace le moins possible, mais apprécie de voyager, c’est-à-dire de rester, aimer et connaître.
Improvise des directions d’atelier d’écriture en milieu scolaire, non pour former des écrivains, mais pour partager le plaisir du texte en rencontrer l’Autre-Soi.
Apprécie l’aphorisme, l’adage, l’apophtegme et la maxime, dont il possède une riche collection personnelle. Sachant le diagnostic du docteur Jules Renard : « Sauf complication, il va mourir », il tente de s’appliquer le traitement préventif préconisé par la marquise de Sévigné : « Faisons provision de rire pour l’éternité. »
Juré du Prix Prométhée depuis 1990. Plusieurs de ses livres ont été traduits en différentes langues, dont le chinois. Lui-même traduit de l’espagnol, du portugais, et seulement des textes qu’il aime. N’a pas trouvé le temps de s’ennuyer.
« Des pas sonnent quelque part autour de lui, vers des lieux incertains où errent ses pensées (les siennes, vraiment ? Celles d’un autre, en lui, qui les rêve ?), une marche qu’il entend éloignée, heurts réguliers contre les lames du parquet, faisant grincer au-dessous les lambourdes, puis de frais tourbillons lui jettent au visage, sur les bras, toute la nouveauté de l’air […] »
(L’enquêteur)
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