Marc Petit est né en 1947 à Paris. Ancien élève de l’École Normale supérieure, agrégé d’allemand, il enseigne à l’université de Tours.
Il a traduit, entre autres, les Œuvres Complètes de George Trakl, en collaboration avec Jean-Claude Schneider, chez Gallimard, les poètes baroques allemands, dont Catharina Regina von Greiffenberg (Orphée/La Différence), les derniers poèmes de Rike dans la bibliothèque de la Pléiade et ceux de Erich Arendt.
Membre fondateur, aux côtés de Patrick Carré, Georges-Olivier Châteaureynaud, François Coupry, Hubert Haddad, Jean Levi, Jean-Luc Moreau et Frédérik Tristan, rejoint ultérieurement par Sylvain Jouty, Jean-Claude Bologne et Francis Berthelot, du mouvement littéraire de la « Nouvelle Fiction ». Marc Petit construit au fil des années une œuvre narrative originale qui oppose à la tradition du réalisme bourgeois et à ses dérives contemporaines une pratique du récit (formée à l’école des Contes des Milles et une Nuits, de Kafka et de Karen Blixen) mettant en valeurs les pouvoirs de l’imaginaire, l’ironie vis-à-vis du savoir et de la recherche du sens.

« Il était une fois un pays où tout était à l’envers. Les maisons habitaient dans les gens, les poulets naissaient rôtis, puis s’enfermaient dans un œuf, les poissons nourrissaient les petites filles enfermées dans un bocal avec de la poudre de perlimpinpin. »
(Le monde à l’envers)

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