LUIS MIZON
Année : 2003
Édition : 1ère
Domaine : Littérature
Thématique : Nouvelles & Novellas
Luis Mizon est né à Valparaiso (Chili) en 1942. Enfance marquée par l’océan et ses immenses plages jonchées de carcasses de bateaux et d’animaux.
Les telluriques et les vastes terres du sud du Chili. Études d’histoire et de droit à l’université de Valparaiso. Mémoire de maîtrise, « histoire et poésie » chez Saint-John Perse. Puis enseigne l’histoire du droit à la faculté de Valparaiso. IL publie quelques recueils de poèmes. En 1973, à la suite du coup militaire, il arrive en France, travaille comme gardien à Beaubourg, puis comme journaliste à France Culture, suit les séminaires de Gaétan Picon et de Ruggero Romano à l’école des Hautes études. Il est présenté à Roger Caillois qui, frappé par sa poésie, traduit Terre prochaine, 1977 et L’arbre, 1978. Poème du sud paraîtra en 1982 chez Gallimard. Traduit par Roger Caillois et par Claude Couffon avec lequel se poursuivra une longue et fidèle collaboration. Ensuite paraîtront : Terre brûlée, poèmes, traduits par Claude Couffon, Le Calligraphe, 1984. Le rêve d’Adriana, André Biren, 1985. Bassin de pluie, poèmes, André Biren, 1985. Passages des nuages, poèmes, traduits par Claude Couffon, Unes. 1986. L’éclipse, Poèmes, traduits par Claude Couffon, Unes, 1988. Province perdue, poèmes, Cahiers de Royaumont, 1988. Noces, texte, traduit 1988. Passion de l’ile de Pâques, texte, trad. Nathalie Bréaud, La Manufacture, 1988. Voyages et retour, poèmes, traduits par Claude Couffon, Obsidiane, 1989. Amazones, Poèmes, L’Équipement de la pensée, 1991. Chevalier transparent, Poèmes, Le Palimpseste, 1991. Le jardin du Luxembourg, texte, traduit par Laurence Breysse, Matarasso. 1991. Chronique du blanc, poèmes, traduits par Claude Couffon, Unes. 1991. La mort de l’Inca, roman, traduit par Claude Couffon, Le Seuil, 1992. L’Indien témoignage d’une fascination, essai, La Différence, 1992. Le manuscrit du minotaure, texte, traduit par Claude Couffon, Brandes, 1992. Jardin des ruines, poèmes, traduits par Claude Couffon, Obsidiane. 1992. Ombres, poèmes, André Biren, 1994. Barbes du vent, poèmes, A Encrages & Co, 1997. L’eucalyptus, poèmes, traduits par Laurence Breysse, Rougerie, 1998. Le songe du figuier en flamme, poèmes, traduits par Claude Couffon, Folle Avoine, 1999. Anthologie de la poésie précolombienne, avec Zéno Bianu. Le Seuil, 2000.
« La Vague des Indiens élève sur nous, ses bras serpentants et fixes de prêtresse d’ivoire, ses bras ondulant d’eau et d’histoire. »
(Les Fils du silence)
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